Istanbul J 2
En résume, 10 heures de marches sur la partie sud et ouest d'Istanbul. Beaucoup d'impressions et de tordage de cou aux idées reçues (si tant est que les idées reçues ont un cou).
Visite de Sainte Sophie, petite déception car la Mosquée est en mauvais état, il y a un échafaudage qui occupe le 1/4 de la coupole centrale. Et un intérieur sombre à mon opinion. Je pense que cela est du au fait que les peintures sont jaunâtres, vertes en contraste avec les intérieurs blancs avec motifs bleus et rouges de la mosquée bleue vue la veille.
A 4h du matin, réveil par le Monsieur qui donne l'heure. Je parle du Muezzin qui appelle à la prière 5 fois par jour...
Visite de la basilique citerne, un très bel ensemble architectural.
Je sors ensuite du quartier hyper touristique et voie un petit coin tranquille pas très riche mais pas pauvre non plus, mais loin du quartier entièrement rénove de mon hôtel.
Passage au bord de mer avec un gars qui arrive à me cirer les pompes contre une photo (pas super) et quelques pièces.
Pause repas. Je feuillette mon guide et prend note de ce qui m'attend en traversant le Grand Bazar, ma prochaine destination. A savoir, sollicitation tous les mètres. Moi qui m'étais dit que j'avais eu de la chance ce matin.
Mais en fait, pas tant que ça, sûrement parce que je n'ai pas eu l'air de m'intéresser aux étals.
Je visite ensuite une mosquée puis 2, puis 3 ... Je crois avoir fait toutes les mosquées de cette partie de la ville sans exception et je dois admettre qu'Istanbul peut mériter le nom de ville au mille minarets comme Rouen a celui de ville aux cent clochers (ou mille mais je crois que c'est 100).
Mon classement : Suleyman le Magnifique, Pasha Suffi, et 2 autres dont je ne me rappelle le nom. Donc je compléterai + tard. Et la mosquée bleue.
Au passage, j'arrive presque à me perdre, ou tout au moins à ne pas savoir où je me trouve exactement. 2 veilles essaient de m'aider mais sans l'anglais elles ont quelques problèmes à me comprendre et moi sans le turc, j'ai aussi des problèmes. Un homme arrive alors à la rescousse et parvient à m'indiquer où je suis. Idée reçu tordue : les turcs ne sont pas que des pickpockets comme celui que j'avais rencontre 2 ans avant a Budapest qui m'avait fait un joli tour (Zidane-Zidane), mais c'est une autre histoire.
Je me ballade dans un quartier modeste avec la peinture des murs qui s'effrite au moment de la sortie des classes. Presque 100 mômes de moins de 10 ans en blouse bleu ciel jouent au football dans les rues. Ou mettent de la terre prise de dessous les paves dans un camion. Les grandes soeurs ou les mères toutes de noires vêtues avec le voile maintenu par des épingles ne laissant voir que le nez et les yeux, accompagnent les marmots.
D'ailleurs, dans les cours d'école, j'ai remarque qu'il y a un drapeau et une statue d'un homme (Atatürk ?). De la a penser que tous les matins, il y a lever de drapeau et salut, c'est peut-être exagère mais ce que j'en voie est la création d'une identité nationale forte dès l'école.
Les collégiens portent un uniforme différent. Cravate pour les garçons et jupe et collants pour les filles.
Dans ce quartier, je comprends réellement pourquoi on parle de 7 collines à Istanbul. Je n'arrête pas de monter et descendre. Pour finalement redescendre sur la corne dorée. Je reviens à l'hôtel par la cote.
La je retrouve la compagnie. L'Irlandais et l'Ukraino-Americaine sont sur le départ, ils vont en Bulgarie.
Je passe la soirée à discuter avec Ignacio, un Italien, Gabriel (photographe en Free-lance de Rome), Jake un Américain de l'Oregon. Ponctuellement se joignent a nous Mark, 2 Australiennes, une Néo-Zélandaise et un allemand. On parle football, politique (ou plutôt quelles alternatives en terme de solution dans une situation où gauche et droite ne signifient plus rien).
Et enfin, l'ordinateur et après le lit. Car demain en fonction du temps, m'attends soit une journée de marche, soit une journée de musées... A+
Visite de Sainte Sophie, petite déception car la Mosquée est en mauvais état, il y a un échafaudage qui occupe le 1/4 de la coupole centrale. Et un intérieur sombre à mon opinion. Je pense que cela est du au fait que les peintures sont jaunâtres, vertes en contraste avec les intérieurs blancs avec motifs bleus et rouges de la mosquée bleue vue la veille.
A 4h du matin, réveil par le Monsieur qui donne l'heure. Je parle du Muezzin qui appelle à la prière 5 fois par jour...
Visite de la basilique citerne, un très bel ensemble architectural.
Je sors ensuite du quartier hyper touristique et voie un petit coin tranquille pas très riche mais pas pauvre non plus, mais loin du quartier entièrement rénove de mon hôtel.
Passage au bord de mer avec un gars qui arrive à me cirer les pompes contre une photo (pas super) et quelques pièces.
Pause repas. Je feuillette mon guide et prend note de ce qui m'attend en traversant le Grand Bazar, ma prochaine destination. A savoir, sollicitation tous les mètres. Moi qui m'étais dit que j'avais eu de la chance ce matin.
Mais en fait, pas tant que ça, sûrement parce que je n'ai pas eu l'air de m'intéresser aux étals.
Je visite ensuite une mosquée puis 2, puis 3 ... Je crois avoir fait toutes les mosquées de cette partie de la ville sans exception et je dois admettre qu'Istanbul peut mériter le nom de ville au mille minarets comme Rouen a celui de ville aux cent clochers (ou mille mais je crois que c'est 100).
Mon classement : Suleyman le Magnifique, Pasha Suffi, et 2 autres dont je ne me rappelle le nom. Donc je compléterai + tard. Et la mosquée bleue.
Au passage, j'arrive presque à me perdre, ou tout au moins à ne pas savoir où je me trouve exactement. 2 veilles essaient de m'aider mais sans l'anglais elles ont quelques problèmes à me comprendre et moi sans le turc, j'ai aussi des problèmes. Un homme arrive alors à la rescousse et parvient à m'indiquer où je suis. Idée reçu tordue : les turcs ne sont pas que des pickpockets comme celui que j'avais rencontre 2 ans avant a Budapest qui m'avait fait un joli tour (Zidane-Zidane), mais c'est une autre histoire.
Je me ballade dans un quartier modeste avec la peinture des murs qui s'effrite au moment de la sortie des classes. Presque 100 mômes de moins de 10 ans en blouse bleu ciel jouent au football dans les rues. Ou mettent de la terre prise de dessous les paves dans un camion. Les grandes soeurs ou les mères toutes de noires vêtues avec le voile maintenu par des épingles ne laissant voir que le nez et les yeux, accompagnent les marmots.
D'ailleurs, dans les cours d'école, j'ai remarque qu'il y a un drapeau et une statue d'un homme (Atatürk ?). De la a penser que tous les matins, il y a lever de drapeau et salut, c'est peut-être exagère mais ce que j'en voie est la création d'une identité nationale forte dès l'école.
Les collégiens portent un uniforme différent. Cravate pour les garçons et jupe et collants pour les filles.
Dans ce quartier, je comprends réellement pourquoi on parle de 7 collines à Istanbul. Je n'arrête pas de monter et descendre. Pour finalement redescendre sur la corne dorée. Je reviens à l'hôtel par la cote.
La je retrouve la compagnie. L'Irlandais et l'Ukraino-Americaine sont sur le départ, ils vont en Bulgarie.
Je passe la soirée à discuter avec Ignacio, un Italien, Gabriel (photographe en Free-lance de Rome), Jake un Américain de l'Oregon. Ponctuellement se joignent a nous Mark, 2 Australiennes, une Néo-Zélandaise et un allemand. On parle football, politique (ou plutôt quelles alternatives en terme de solution dans une situation où gauche et droite ne signifient plus rien).
Et enfin, l'ordinateur et après le lit. Car demain en fonction du temps, m'attends soit une journée de marche, soit une journée de musées... A+
1 Comments:
Ce n'est nullement exagéré. La statue que tu as vu dans l'école était sûrement Atatürk (sûr à 99,99%) et il y a effectivement lever de drapeau et salut du "père des Turcs" chaque jour...
C'est un pays où il règne un culte du chef assez surprenant.
By Renaud Delaplace, at 09 mai, 2006 12:00
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