2 novembre en Pologne - premières neiges
Après Cracovie et Oświęcim, je nous ai concocté un petit voyage dans l'est de la Pologne. Destination : Kazimierz Dolny, pour pousser ensuite à Zamość (60 km de la frontière avec la Biélorussie), puis retour à Cracovie, en passant par Lublin. Au total, 14h20 de trajet en train sur 3 jours. Plus un peu de bus pour achever le parcours initiatique de Papa vis à vis des transports en Pologne, il ne manque que les bus privés, ou ce qu'il appelle des taxis collectifs.
Au lever (tres tôt le matin), nous avons eu le bonheur de voir que les prévisions météo sont fiables en Pologne car il neigeait comme prévu. Donc gants, écharpe, bonnet.
Dépassé Kielce, il ne neigeait plus mais à Kazimierz Dolny, qui est un petit village au bord de la Wisla (Vistule), il y avait un petit vent glaçant. Je crois ne pas avoir eu aussi froid en Pologne que ce jour-là.
Le village est mignon mais sans grand intérêt, il doit y avoir des ballades sympa à faire en famille dans les forêts et les vallons environnants. Mais en été seulement. Il y a beaucoup de maisons typiques dont des jumelles sur le Rynek qui sont décorées de reliefs. La Wisla, à cet endroit, a des airs de Loire à cause des bancs de sable que l'on peut voir des rives du village. On peut aussi apercevoir de loin le seul moulin à vent qu'il m'a été donné de voir en Pologne.
En montant au-dessus du village, on atteint les ruines du château d'où l'on a une vue imprenable sur la Wisla.
L'église paroissiale vaut le détour avec son architecture baroque, sa chaire et sa stalle en marqueterie. Cela a inspiré un commentaire de Papa sur la propension des hommes à donner leur richesse à des divinités, même celle qui leur est indispensable pour bien vivre.
J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de chiens sur le Rynek. Mais le mieux de tout le village, est son kébab à 15 zl (7 à Cracovie...), un vrai moment de dégustation. Par ailleurs, j'ai remarqué une jeune femme qui avait l'air de faire les commissions des commerçants parce qu'elle est toujours entrée pour déposer un quelque chose (journal...) dans les lieux où nous nous sommes rendus (kébab, bars...).
En fin d'après-midi, nous avons repris notre route vers Zamosc, et avons quitté cette ville qui est bien pour faire étape mais qui ne vaut pas d'y faire un voyage uniquement pour elle.
Nos voyages en train ont ravivés certains souvenirs d'enfance chez Papa : les voyages entre Paris et Nice en train de nuit qui prenaient 8h à cause de la loco à charbon entre Marseille et Nice. Puis qui furent réduits à 6h après l'électrification de tout le réseau. Les hamacs qu'on accrochait aux crochets pour les manteaux et où dormaient les enfants. Le bruit de la masse que l'on frappe sur chaque essieu pour vérifier qu'il n'y ait pas de problèmes en hiver (j'ai vu un homme se faire tout un convoi de marchandises comme ça, une fois en République tchèque). En fonction de l'on ne sait quoi, le chauffage fonctionne ou pas dans les trains. Mais le clou reste le décapsuleur intégré à une des tablettes des compartiments, car comme chacun sait les Polonais ne boivent pas que de l'eau (ce sont même des fans de bière blonde).
Au lever (tres tôt le matin), nous avons eu le bonheur de voir que les prévisions météo sont fiables en Pologne car il neigeait comme prévu. Donc gants, écharpe, bonnet.
Dépassé Kielce, il ne neigeait plus mais à Kazimierz Dolny, qui est un petit village au bord de la Wisla (Vistule), il y avait un petit vent glaçant. Je crois ne pas avoir eu aussi froid en Pologne que ce jour-là.
Le village est mignon mais sans grand intérêt, il doit y avoir des ballades sympa à faire en famille dans les forêts et les vallons environnants. Mais en été seulement. Il y a beaucoup de maisons typiques dont des jumelles sur le Rynek qui sont décorées de reliefs. La Wisla, à cet endroit, a des airs de Loire à cause des bancs de sable que l'on peut voir des rives du village. On peut aussi apercevoir de loin le seul moulin à vent qu'il m'a été donné de voir en Pologne.
En montant au-dessus du village, on atteint les ruines du château d'où l'on a une vue imprenable sur la Wisla.
L'église paroissiale vaut le détour avec son architecture baroque, sa chaire et sa stalle en marqueterie. Cela a inspiré un commentaire de Papa sur la propension des hommes à donner leur richesse à des divinités, même celle qui leur est indispensable pour bien vivre.
J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de chiens sur le Rynek. Mais le mieux de tout le village, est son kébab à 15 zl (7 à Cracovie...), un vrai moment de dégustation. Par ailleurs, j'ai remarqué une jeune femme qui avait l'air de faire les commissions des commerçants parce qu'elle est toujours entrée pour déposer un quelque chose (journal...) dans les lieux où nous nous sommes rendus (kébab, bars...).
En fin d'après-midi, nous avons repris notre route vers Zamosc, et avons quitté cette ville qui est bien pour faire étape mais qui ne vaut pas d'y faire un voyage uniquement pour elle.
Nos voyages en train ont ravivés certains souvenirs d'enfance chez Papa : les voyages entre Paris et Nice en train de nuit qui prenaient 8h à cause de la loco à charbon entre Marseille et Nice. Puis qui furent réduits à 6h après l'électrification de tout le réseau. Les hamacs qu'on accrochait aux crochets pour les manteaux et où dormaient les enfants. Le bruit de la masse que l'on frappe sur chaque essieu pour vérifier qu'il n'y ait pas de problèmes en hiver (j'ai vu un homme se faire tout un convoi de marchandises comme ça, une fois en République tchèque). En fonction de l'on ne sait quoi, le chauffage fonctionne ou pas dans les trains. Mais le clou reste le décapsuleur intégré à une des tablettes des compartiments, car comme chacun sait les Polonais ne boivent pas que de l'eau (ce sont même des fans de bière blonde).
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