Wroclawska 47A/8, Krakow, Poland

06 mai 2006

Istanbul J 4

Que dire sur ce 4e jour sinon que je suis fatigue.

Hier, vers 23h, nous sommes parti a 10 (dont 2 non américains...) dans un bar ou un groupe chantait des reprises. La chanteuse était bien mais pas le chanteur. Au final, Ignacio, un américain de Chicago appelé Jaque et moi avons déserté et nous sommes paye une bonne heure de marche. J'étais au lit à 2h30.

Du coup, je n'ai pas entendu mon réveil (qui n'a pas sonne quand j'y pense puisque nous sommes samedi...). J'ai passe la journée a marcher dans la partie au nord de la corne dorée. Quelques parcs. Je me suis arrêté dans un palais, ou plutôt dans le jardin pour dessiner mais ce n'est pas une grande réussite, mon fameux sens de la perspective m'a encore fait défaut. J'ai essaye de dessiner une cabine de garde mais le militaire qui faisait les 100 pas derrière mon dos, m'a dit que c'était interdit. Faut dire que les turcs ne rigolent pas avec l'armée et les terrains militaires.

Pour le reste, rien de bien spécial. Les guides turcs ont la fâcheuse tendance de faire des visites guidées pas intéressantes, du style de a votre gauche la chambre du sultan, a votre droite la chambre de la valide sultan... Sachant que c'est déjà écrit sur les pancartes. C'est la valeur ajoutée du guide si on peut dire.

J'ai eu droit à mon dernier coucher de soleil sur Istanbul. Très beau.

A part ça, en discutant avec Ignacio, j'ai réappris le nom de l'Irlandais qui avait passe quelques temps en France : Damian. Je sais, c'est du plus grand intérêt.

Et pour finir, un petit texte intitule De l'utilisation du klaxon à Istanbul.

Le klaxon est un instrument de dialogue à la libre utilisation de l'automobiliste. En effet, il peut s'en servir pour faire passer un message à son collègue automobiliste. La teneur du message est généralement pousses ton tas de boue de mon passage sinon je vais être oblige de salir ma voiture en touchant la tienne. Mais c'est aussi un moyen de discuter avec le piéton. Les automobilistes conduisant comme des tares, le klaxon leur permet de gentiment prévenir le piéton de Attention ! J'arrive. Il y a enfin une 3e façon d'utiliser son klaxon mais pour cela, il faut disposer de 2 choses : la voiture (et donc le statut d'automobiliste) et la couleur de la voiture (jaune canari). C'est à dire être taxi. Le taxi quand il passe klaxonne parfois, ce n'est pas parce que vous êtes sur le bord de la chaussée et qu'il risque de vous écrasé mais parce qu'il vous fait un appel d'offre Dites-moi cher ami vous n'auriez pas besoin d'un Taksi par hasard ?

Pour l'instant, je n'ai pas encore vu d'automobiliste faire d'autres discours mais bon, on ne sait jamais...

05 mai 2006

Istanbul J 3

Aujourd'hui, une journée moitie bof, moitie bien.

Ca a commence aux toilettes... Je déconne (même si c'est vrai). En tout cas, mon choix a été vite vu sur le programme du jour. Temps nuageux : musées.

Donc en gros, j'ai visite le palais Topkapi. Pleins de touristes. Dont le harem qui est une partie payante en plus du billet d'entrée. Dans la queue, il y avait aussi Gabriel (l'italien) mais je l'ai perdu dans la visite. Et oui, visite guidée du harem. Sur les 4 étages du harem, visite d'un seul étage avec un guide débutant. Le tout en 30 minutes. Et avec le gardien qui ferme la marche. Cool.
Le reste de la visite laissait à désirer. Tout le monde était agglutiné devant les vitres des pièces exposées du trésor.

Puis visite du musée archéologique à partir de 11h30. Je pensais être tranquille sans touristes. Ce fut en partie vrai : pas de touristes mais des tas d'écoliers. Et les groupes ont beau faire des visites super rapides (le prof mène, les élèves suivent et le gardien regarde derrière), ils sont super nombreux aussi. Au bout de 2h-2h30, ras le bol j'arrête. Dommage d'un certain point de vue car si les pièces présentes ne sont pas d'une grande richesse, excepte par exemple le tombeau dit d'Alexandre, les explications sur les civilisations, etc. étaient complètes et faciles d'accès.

Je mange un bout chez Mc Do ou un asiatique demande a 2 turques de lui indiquer comment aller au granbassar. Au bout d'un moment je me mêle de la conversation et leur indique le chemin du Grand Bazar.

Apres visite du Great Palace Mosaic Museum, qui doit être traduit par musée de LA mosaïque du grand palais. Une belle pièce mais je m'attendais a plus de dorures dans le style de la fresque en Italie qui représente l'empereur Constantin.

Je rejoint la gare Gerisi d'ou partait le légendaire Orient Express... et encore une belle déception. La gare a perdu de son lustre d'antan et j'en suis à ne prendre qu'une photo. Puis j'arrive sur les embarcadères des ferry pour la partie asiatique d'Istanbul. Apres quelques tergiversations ou tergiversions avec moi-même, je décide de prendre ce ferry.

Et la commence la partie intéressante de la journée. Le trajet en bateau est super. Je débarque à cote de la base militaire et me paie encore une ballade au milieu de M et Mme Tout le monde dans leur quartier. Je monte une jolie colline et traverse une foret qui abrite un cimetière. La disposition des caveau est anarchique et il y a à peine la place pour circuler entre chaque tellement ils sont accoles les uns aux autres. Les corbeaux habitent l'endroit. Et j'assiste à un truc tel Les Oiseaux d'Hitchcock. Les corbeaux sortent tous de leurs nids et volent dans le ciel en poussant leur fameux croassement. Pourquoi ? Et bien, un groupe de mouettes survole leur territoire. Du coup, le chien aboie pendant que la caravane passe. Et les mouettes moqueuses en rajoutent un peu...

J'arrive encore une fois à me perdre, faudrait pas que ça devienne une habitude... Je rentre par un autre ferry qui cogne un bon coup contre le quai en arrivant. Ca met de l'ambiance. En faisant la traversée, on se rend un peu mieux compte de l'importance du trafic dans le détroit même si le fait de voir des dizaines de bateaux amarres dans la mer de Marmara donne déjà une petite idée.

Je rentre à l'hôtel, dépose mon sac et pars au resto. Je m'en paie un bon. On me place à cote d'une famille française qui dîne avec des amis avec qui ils voyagent. Ils ont pris un plat qui est cuit dans une amphore en terre cuite a goulot étroit dont on verse le contenu puis le serveur obstrue solidement le goulot et prends un couteau avec lequel il tape la terre cuite au point de la briser. Et la, cerise sur le gâteau : ce qui était colle au fond est accessible, a savoir la moitie du plat... Je prends un café turc d'une excellente qualité accompagne d'une liqueur turque a l'orange... un régal !

Je rentre à l'hôtel. Et sur le chemin, je voie un combat de 6 chats. Il faut rappeler que les chats de gouttières sont très courants à Istanbul. Pour donner une idée, sur un périmètre de 50-100 mètres carrés il doit y avoir une bonne vingtaine de chats. A peu près la même population que les chats de notre ancienne voisine. Tous sont sauvages et certains sont vraiment mal en point. Il y a aussi quelques chiens mais j'ai du en voir 10 dans la ville... Quoi qu'il en soit, tous les animaux sont sauvages et vivent dans la rue.
Autre petit détail, les petits métiers. Il y a des tas de personnes qui passent avec leurs charrettes ou triporteurs pour collecter métaux et autres. D'autres sont des vendeurs de fruits ou de petits pains comme on peut en voir à Krakow.

Voila pour aujourd'hui, je dois céder ma place. A bientôt.

Istanbul J 2

En résume, 10 heures de marches sur la partie sud et ouest d'Istanbul. Beaucoup d'impressions et de tordage de cou aux idées reçues (si tant est que les idées reçues ont un cou).

Visite de Sainte Sophie, petite déception car la Mosquée est en mauvais état, il y a un échafaudage qui occupe le 1/4 de la coupole centrale. Et un intérieur sombre à mon opinion. Je pense que cela est du au fait que les peintures sont jaunâtres, vertes en contraste avec les intérieurs blancs avec motifs bleus et rouges de la mosquée bleue vue la veille.

A 4h du matin, réveil par le Monsieur qui donne l'heure. Je parle du Muezzin qui appelle à la prière 5 fois par jour...

Visite de la basilique citerne, un très bel ensemble architectural.

Je sors ensuite du quartier hyper touristique et voie un petit coin tranquille pas très riche mais pas pauvre non plus, mais loin du quartier entièrement rénove de mon hôtel.

Passage au bord de mer avec un gars qui arrive à me cirer les pompes contre une photo (pas super) et quelques pièces.

Pause repas. Je feuillette mon guide et prend note de ce qui m'attend en traversant le Grand Bazar, ma prochaine destination. A savoir, sollicitation tous les mètres. Moi qui m'étais dit que j'avais eu de la chance ce matin.
Mais en fait, pas tant que ça, sûrement parce que je n'ai pas eu l'air de m'intéresser aux étals.

Je visite ensuite une mosquée puis 2, puis 3 ... Je crois avoir fait toutes les mosquées de cette partie de la ville sans exception et je dois admettre qu'Istanbul peut mériter le nom de ville au mille minarets comme Rouen a celui de ville aux cent clochers (ou mille mais je crois que c'est 100).

Mon classement : Suleyman le Magnifique, Pasha Suffi, et 2 autres dont je ne me rappelle le nom. Donc je compléterai + tard. Et la mosquée bleue.

Au passage, j'arrive presque à me perdre, ou tout au moins à ne pas savoir où je me trouve exactement. 2 veilles essaient de m'aider mais sans l'anglais elles ont quelques problèmes à me comprendre et moi sans le turc, j'ai aussi des problèmes. Un homme arrive alors à la rescousse et parvient à m'indiquer où je suis. Idée reçu tordue : les turcs ne sont pas que des pickpockets comme celui que j'avais rencontre 2 ans avant a Budapest qui m'avait fait un joli tour (Zidane-Zidane), mais c'est une autre histoire.

Je me ballade dans un quartier modeste avec la peinture des murs qui s'effrite au moment de la sortie des classes. Presque 100 mômes de moins de 10 ans en blouse bleu ciel jouent au football dans les rues. Ou mettent de la terre prise de dessous les paves dans un camion. Les grandes soeurs ou les mères toutes de noires vêtues avec le voile maintenu par des épingles ne laissant voir que le nez et les yeux, accompagnent les marmots.
D'ailleurs, dans les cours d'école, j'ai remarque qu'il y a un drapeau et une statue d'un homme (Atatürk ?). De la a penser que tous les matins, il y a lever de drapeau et salut, c'est peut-être exagère mais ce que j'en voie est la création d'une identité nationale forte dès l'école.
Les collégiens portent un uniforme différent. Cravate pour les garçons et jupe et collants pour les filles.

Dans ce quartier, je comprends réellement pourquoi on parle de 7 collines à Istanbul. Je n'arrête pas de monter et descendre. Pour finalement redescendre sur la corne dorée. Je reviens à l'hôtel par la cote.

La je retrouve la compagnie. L'Irlandais et l'Ukraino-Americaine sont sur le départ, ils vont en Bulgarie.

Je passe la soirée à discuter avec Ignacio, un Italien, Gabriel (photographe en Free-lance de Rome), Jake un Américain de l'Oregon. Ponctuellement se joignent a nous Mark, 2 Australiennes, une Néo-Zélandaise et un allemand. On parle football, politique (ou plutôt quelles alternatives en terme de solution dans une situation où gauche et droite ne signifient plus rien).

Et enfin, l'ordinateur et après le lit. Car demain en fonction du temps, m'attends soit une journée de marche, soit une journée de musées... A+

Istanbul J 1 - Part 2

Apres avoir rédigé le post hier, je me suis paye un petit repas a l'auberge de jeunesse. La, j'ai été rejoint par Maricka. Puis un autre gars s'est invite a notre table : Peter, un Australien.

Le repas fini (en fait, j'étais le seul a manger), nous sommes partis en quête du Grand Bazar. Petite tournée nocturne d'un peu moins d'une heure qui a tourne court quand un commerçant nous a dit que le Bazar était ferme depuis un certain temps déjà.

De retour, a l'hôtel, je me suis installe dans la salle commune et ai commence a discuter avec un Chilien, Igniaco, un Irish Guy (dont je n'ai pas retenu le nom) et une nana ayant des traits orientaux qui est née en Ukraine et vit a LA, California. Les sujets de discussions ont été varies. J'ai fait mon lourdaud de français quand j'ai raconte une blague sur des polonais qui parlaient français avec un accent québécois, une histoire de planche a neige (snow-board) avec Céline Dion... Malheureusement, dans la salle, il y avait 2 québécoises... Boulettes. On ne s'est toujours pas parle.

L'Irlandais a passe quelques mois a cote de Troyes en qualité d'assistant pour les cours d'anglais. Et connaît 2-3 choses sympa en français (les HLM, la planche a neige depuis peu...). Le Chilien fait un voyage de un an, il est parti sans sa copine Frances. Quant a l'ukraino-americaine, elle a été très intéressée sur mon histoire avec Lena. Entre 23h et 00h, direction mon lit et ma chambre que je partage (juste la chambre) avec une américaine (je présume) qui porte le foulard. Une nuit sans histoire s'ensuit, excepte le réveil par les éboueurs (la chambre est au niveau de la rue), et les taxis qui font chauffer leurs moteurs.

03 mai 2006

Istanbul J 1

Ca y est c'est reparti. De nouveau en vadrouille, la destination est cette fois Istanbul comme vous avez pu le lire dans le titre.

Départ le 03/05/06, a 6h35 du matin, après une nuit de 3 heures et un lever a 4h du matin. De quoi péter la forme. Voyage sans histoire entre Krakow et Milan, puis de Milan a Istanbul.

A la descente de l'avion, la douane est passée rapidement (mais je plains quand même les personnes devant passer par la case visa, en effet, la queue s'avère longue avec a peine 2 bureaux ouverts. J'ajoute un nouveau tampon a ma collection (en fait il n'y a que des tampons russes sur mon passeport...)

L'attente des bagages vaut celle de Roissy, c'est a dire qu'elle est longue. Le taxi attend à la sortie. Je profite de l'attente pour tirer du cash. Au retour, je me retrouve avec une charmante neo-zéolandaise (Maricka) qui fait un 6 months trip around the world. Nous sommes dans le même hôtel, le Bahaus.

Sur la route, j'apprécie la vue de la route en bord de mer, il fait beau, il y a du vent et la ville parait joli, ça s'annonce bien.

A l'auberge de jeunesse, un court arrêt pour déposer mes affaires et l'on est reparti. L'auberge est au pied de la mosquée bleue. Donc c'est le début de la visite. A l'hôtel, nous avons hérité d'une tête, Mark, un anglais de Nottingham qui fait un crochet a Istanbul au cours de son voyage en Bulgarie.

Courte visite de la mosquée bleue, donc les extérieurs sont vraiment beaux. Les lignes architecturales sont simples et cette simplicité donne tout son charme à l'édifice. Les minarets s'élèvent tout autour. Les intérieurs ne sont pas tape à l'oeil et je suis un peu déçu par le côté fade des peintures sur les murs et coupoles.

La mosquée bleue est à cote de Ayia Sophia - Sainte Sophie. Donc c'est un coin a touristes avère. Par conséquent, notre petit groupe se fait hèle a tour et a travers. Chacun essayant de récupérer un peu d'argent via un petit coup de main (indiquer l'entrée de la mosquée par exemple), une offre de service (le cirage de chaussures)... Chaque fois, la première question est Where are you from ? En fonction de la réponse, on continue la discussion dans la langue. On a teste l'anglais, of course, le français, l'espagnol. Avec Mark, on s'est dit qu'on essayera la Pologne, et pourquoi pas le Zimbabwe. Ce qui est vraiment étonnant, c'est que les gens ont à chaque fois un bon niveau (en tout cas suffisant pour demander une pièce de un euro pour leur collection personnelle).

Entre la mosquée bleue et Sainte Sophie, Maricka nous fait faux bon et décide de retourner à l'hôtel pour se reposer. M'est avis qu'elle ne trouve pas notre compagnie très folichonne. Il faut dire qu'aucun de nous 2 (Mark et moi) ne sommes des personnes très expressives et qui passent leur temps a dire que Ouah it's so beautiful. On le pense mais on ne le dit pas tout le temps. Bref un mort en moins d'une heure.

On continue mais on devit vers les cafés pour s'asseoir un moment. En fait au départ, nous voulions commencer par aller sur une terrasse, mais en montant nous nous sommes aperçu que la dite terrasse était en construction avec des ouvriers qui faisaient un break...

Apres un brin de causette, un thé et un café, retour dans le coin de Sainte Sophie. Entrée payante, on verra une autre fois car il est bientôt l'heure de la prière et on devra sortir a ce moment-la.
On continue notre tour vers le palais Topkapi, même topo. Donc on en reste aux jardins fleuris et a la vue sur le Bosphore.

Puis retour a l'hôtel pour manger un peu, écrire et se préparer pour le soir.

Voila pour le moment a propos d'Istanbul, une ville pleine d'activité, très moderne et qui me rappelle un peu la Tunisie du point de vue des gens (tout au moins ce dont je me souviens). Dessole pour le style télégraphique, mais je ne suis pas le seul à vouloir écrire quelque chose sur le sujet.